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MOUVEMENT TOGOLAIS POUR LA CAUSE COMMUNE 
 
 
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Hystorique

EDITORIAL 
 
Dans la vie de tout peuple, il y’ a des jours mémorables, des jours éclatants ; d’autres sombres, mornes ; mais ils restent toujours gravés dans la mémoire des peuples qui les célèbrent, les fêtent à jamais, les mettent en lumière, les analysent et en tirent l’enseignement qu’il faut. 
 
L’histoire est la mémoire des peuples. Donc les peuples alertes sont ceux qui se rappellent leur histoire et tirent profit de l’enseignement du passé en vue de traiter leurs problèmes et affaires actuels. 
 
La différence entre les peuples vifs et les peuples faibles et indolents ainsi que le dit un chercheur, est comme la différence entre homme intelligent doté d’une mémoire alerte, allègre et un homme indolent, fainéant dont la mémoire est endormie, qui n’a pas de discernement un passé récent. Pour lui, le passé ne compte plus, l’avenir est du domaine de la métaphysique ; seul le présent compte pour lui. Il vit ainsi au jour le jour. Son jugement de ce fait est défaillant, il ne voit des problèmes qu’un seul aspect et partant, son analyse est partielle, parce qu’isolée des autres facteurs qui entrent en jeu. A l’opposé l’homme intelligent, utilise son esprit et sa mémoire pour faire face aux problèmes qu’il regarde et analyse dans un cadre global, mettant à profit les faits de son histoire, de son expérience et celles d’autrui pour résoudre ses problèmes et éviter les erreurs. 
 
Il est donc nécessaire à tout le peuple africain de connaître son histoire qui ne se résume qu’en quelques mots : colonialisme, esclavage, démocratie, conflits, mondialisation et quoi d’autres.. ? 
 
Les motifs idéologiques du colonialisme en Afrique visaient à ancrer la culture coloniale, à consacrer une profonde dépendance du continent dans les cadres sociaux et culturels africains ; donc, ils visaient à dénaturer l’dentité culturelle et la marque continentale de la société africaine afin qu’elle devienne une simple excroissance marginale, un appendice, une queue pour la société coloniale. 
 
En conséquence, la connaissance de l’histoire de la période du combat, la mise à nu des sequelles dues à la période coloniale et des préjudices qui en découlent, directement ou indirectement, ne peuvent qu’approfondir, dans l’esprit du peuple, la conscience de soi, la détermination à la lutte et à la résistance ; ainsi, il sera toujours prêt à faire échec aux tentatives répétées du colonialisme, qui ont pour objectif de soumettre la nation africaine tout entière au néo-colonialisme. 
LE COORDINATEUR 
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LE TOGO 
 
Le Togo s'étend sur 56.000 km2 entre le Dahomey (Bénin actuel) à l'Est, la Gold Coast (Ghana actuel) à l'Ouest et la Haute-Volta (Burkina Faso actuel) au nord. Sa côte, au Sud, est baignée par le Golfe de Guinée. LOME, la capitale regroupe 800.000 environ des 4.250.000 habitants du Togo. 
 
Comme dans beaucoup de pays d'Afrique, l'histoire du Togo commence par les migrations de peuples à la recherche de meilleurs pâturages et de sécurité. Parmi les premiers arrivés nous trouvons les peuples kabyè et Lamba qui s'installent dans les régions du Nord entre le 7ème et le 12ème siècle en compagnie des tribus Tamberma, Akposso et Bassari. 
 
Les Ewés, constituant le groupe ethnique le plus important du Togo, arrivèrent du sud-ouest du Nigéria et s'installèrent tout d'abord dans la vallée du Mono, qui devient ainsi au 16ème siècle un centre important de commerce et d'agriculture. A partir de là, les Ewés se déplacèrent d'abord vers la région de Notsé, ensuite vers Kpalimé, puis vers la côte et le Ghana actuel (ancienne Gold Coast). 
 
D'autres groupes les suivirent. Les Guins arrivèrent au cours du 17ème siècle de la région qui est maintenant le Ghana. Les Chokossis arrivèrent à peu près à la même époque de la région de l'actuelle Côte d'Ivoire et les Mobas de la région sahélienne de la Haute volta. 
 
A partir du 15ème siècle des commerçants européens commençèrent à hanter les régions côtièrent à la recherche d'esclaves. Les portugais vinrent d'abord, suivis ensuite par les Danois et d'autres nationalités, et au 18ème siècle, des milliers d'esclaves furent vendus au Nouveau Monde pour travailler dans les plantations. 
 
Cependant, vers la fin du 18ème, des esclaves libérés du Brésil revinrent sur la côte o‏ْ ils s'installèrent à côté des descendants des commerçants portugais. Les «Brésiliens» comme on les appelait, se mirent à faire « commerce d'esclaves » avec l'Europe et le Brésil et devinrent aussi importateurs de tabac et de rhum brésiliens. 
 
Au fil des ans, des européens s'installèrent à plusieurs endroits sur la côte, mais ce fut seulement en 1884 qu'ils saisirent l'occasion de faire le premier pas vers une colonisation. Cette année-là, un diplomate allemand, Gustav Nachtigall, parvint au petit village Togo sur les rives de la lagune (maintenant le Lac Togo) au nord de la plage. Il signa un traité avec un fonctionnaire du roi local Mlapa III, qui octroya à l'Allemagne tous les droits commerciaux sur la région, ce qui aboutit assez rapidement à la création du Togoland allemand. 
 
Le nom du village fut choisit pour baptiser tout le territoire et ce village prit le nom de Togoville. En 1887, Aného devint la capitale allemande et vers la fin du 19ème siècle l'autorité allemande s'étendait jusqu'à Sokodé. En 1897 les Allemands déplacèrent leur capitale vers la ville côtière de Lomé. 
 
Sous l'autorité allemande, le Togoland devint sa « colonie modèle » en Afrique de l'Ouest, basée sur l'huile de palme et la création de plantation dont les produits étaient destinés uniquement à l'exportation. Pour faciliter le transport de ces produits, les allemands construisirent trios lignes de chemin de fer : celle d'Aného dite « des cocotiers », celle de Kpalimé dite « du cacao » et la ligne centrale dite « du coton » qui se terminaient toutes au wharf de Lomé construit en 1904. 
 
Les Allemands établirent également une importante installation militaire à Kamina, à quelques 200 km au nord de la capitale. Dotée d'un aérodrome et d'une puissante station émettrice, la base de Kamina fut important point de liaison entre Berlin, le Togo et les navires croisant dans l'Atlantique sud. 
 
La première guerre mondiale mit fin à la « colonie modèle » de façon abrupte. Par une action concertée les troupes françaises et anglaises encerclèrent la colonie allemande. Ecrasés, les Allemands livrèrent Lomé sans tirer un coup de feu et se retirèrent à Kamina pour la défendre. Pourtant, deux semaines plus tard, les Allemands capitulèrent sans condition et l'autorité allemande sur le Togo prit fin le 26 Ao‏‏‏ut 1914. 
 
Lomé fut occupée par les Anglais jusu'en 1919. Après la guerre, la France se vit confier, sous mandat de la Société des Nations, les deux tiers de l'ancienne colonie allemande, tandis que la Grande Bretagne reçut le dernier tiers, à l'ouest, divisant le Togo en deux protectorats séparés. 
 
Après la deuxième guerre mondiale, les deux Togo divinrent territoires sous tutelle de l'Organisation des Nations Unies qui insista sur leur préparation à l'auto-détermination. En 1956, le Togo « britannique » se prononça pour le rattachement à la Gold Coast pour faire partie du Ghana indépendant. Le Togo français se prononça en 1957 pour une république autonome à l'intérieur de l'Union Française, ce qui amena à l'indépendance complète et à la création de la République du Togo le 27 avril 1960, sous la direction de Sylvanus Epiphanio Olympio. 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 28.11.2003
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