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Togo: Washington demande la démission de Faure Gnassingbé Les Etats-Unis ne reconnaissent pas la légitimité du président investi du Togo, Faure Gnassingbé, et réclament sa démission immédiate, a déclaré samedi le département d'Etat. "Les Etats-Unis ne considèrent pas comme légitime la désignation de M. Gnassingbé comme président investi et l'appelle à démissionner immédiatement", a dit le porte-parole du département d'Etat Richard Boucher dans un communiqué. Richard Boucher a ajouté que Washington soutenait la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO, 15 pays) qui a suspendu le Togo du groupe régional, annoncé le rappel des ambassadeurs à Lomé et une interdiction de voyager pour les dirigeants togolais. Le porte-parole du département d'Etat a indiqué que les Etats-Unis avaient mis fin à toute assistance militaire au Togo et qu'ils étaient "en train d'examiner tous les aspects de (leurs) relations avec le Togo pour identifier d'autres moyens de soutenir l'action de la CEDEAO". M. Boucher a réitéré la demande américaine que les autorités togolaises se soumettent complètement aux demandes de la CEDEAO pour un retour à l'ordre constitutionnel. "Nous sommes convaincus que la réconciliation nationale pacifique et la gouvernance démocratique ne pourront se réaliser au Togo qu'à travers des élections libres et transparentes", selon le communiqué. Le scrutin devrait être organisé sous "une autorité neutre, indépendante travaillant étroitement avec les organisations régionales et internationales", poursuit le département d'Etat. Après le décès du président Gnassingbé Eyadéma, le 5 février, après 38 ans d'un règne sans partage, un de ses fils Faure Gnassingbé a été installé par l'armée pour lui succéder après une modification express de la Constitution. Les Etats-Unis ont salué par ailleurs la décision des autorités togolaises de lever l'interdiction des manifestations politiques. "Nous pensons que la poursuite de la retenue et de la tolérance de la part de toutes les parties peuvent grandement contribuer à une éventuelle réconciliation nationale au Togo", ajoute le communiqué. L'opposition togolaise a réclamé massivement le départ du président investi en faisant défiler samedi dans Lomé plus de 25.000 personnes, lors de la plus importante manifestation organisée depuis le décès du président Eyadéma. Les Etats-Unis ont suspendu leur assistance directe au Togo en 1994 après des élections que Washington avait qualifiées de truquées et de grossières violations des droits de l'homme
RESUME DU MESSAGE DU GUIDE DE LA REVOLUTION
A L’OCCASION DU 34ème ANNIVERSAIRE DE LA REVOLUTION DU 1er SEPTEMBRE
A l’occasion du 34ème anniversaire de la révolution du 1er septembre, le Guide de la Révolution le Col. Muamar Khaddafi, au cours d’un message tenu devant un meeting populaire à Tripoli, a tout d’abord commencé par rappeler le processus de relations tumultueuses libo-americaines de la période comprise entre 1972-1987, marquées par la confrontation et la provocation de part et d’autre de la part de deux pays.
Les principaux faits marquant de cette péripétie sont :
Violation de l’espace aérien libyen et des zones maritimes, espionage dans tous les sens, chute de l’avion de la PANAM sur une station d’essence dans le village ecossais de Lokerbie, attentat au club-Label de Berlin faisant 3 morts et 200 blessés, confrontation armée entre français et libyens en 1987 au Tchad et enfin bombardement de Benghazi et Tripoli en 1986 par l’aviation américaine. Il faut dire que les décisions prises par la révolution libyenne de 1969 (évacuation des bases militaires occidentales) ont constitué les préludes à cette confrontation selon le Guide de la Révolution.
Après un long bras de fer entre, les américains et les britanniques d’une part et libyens d’autre part, et grâce à la médiation de l’ancien président Sud Africain Nelson Mandela et l’ambassadeur Saoudien Prince Bendar un compromis a été trouvé qui consiste à juger les 2 suspects libyens dans l’affaire de Lockerbie dans un pays tiers, a dit Khaddafi, par la suite un avocat libyen a négocié le projet d’arrangement entre pays concernés. Le Guide a déclaré que les africains nous ont beaucoup aidé dans cette dure épreuve que ce soit sur le plan bilatéral que multilatéral “l’Union Africaine”, a encore ajouté le Guide. Les arabes et la Ligue Arabe particulièrement n’ont apporté aucune aide que ce soit à la Libye dans cette dure épreuve. Le Guide a lu des propositions de l’Egypte, du Soudan et du Yemen visant la réforme de la Ligue Arabe et a presenté lui-même une nouvelle proposition libyenne de réforme à la Ligue Arabe, si cette proposition dit-il, n’est pas retenue, nous nous retirerons sans appel de cette organisation. Le Guide a beaucoup insisté sur le fait que les chefs des anciens mouvements de libération en Afrique, en Amérique Latine et au Moyen Orient qui étaient soutenus par la Libye militairement et économiquement entrent maintenant librement à la Maison Blanche, nous ne pouvons pas être plus royalistes que le roi a exprimé presque dans ce terme le Guide.
Quand nous avons fait objection à un pays du Maghreb Arabe au sujet de la normalisation avec Israël, le Premier Ministre de l’Etat Palestinien Abou Mazene a vivement protesté pour dire qu’on n’a pas à faire cette objection contre la normalisation avec Israël, a dit le Guide. Nous avons appris par la suite que ce sont les palestiniens qui encouragent les arabes à la normalisation avec l’Etat d’Israël a ajouté encore le Guide.
Rappelons que la fête cette année a un caractère populaire et placé sous le signe de la reconnaissance des droits de la femme dans la société libyenne.
Le Coordinateur Général (MTCC-CR)
Cde Félix Yao SOGLO
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ATTENTATS CONTRE LE LYCEE ET LE CENTRE CULTUREL FRANCAIS A LOME
Deux fortes explosions ont visé à Lomé les deux plus importantes institutions françaises au Togo : le lycée français le mercredi 16 juillet 2003 et le centre culturel français le jeudi 17 juillet 2003. La cible et les dates choisies indiqueraient que ces attentats sont un avertissement au soutien inconditionnel apporté par la France à la dictature d’Eyadéma.
Selon les autorités policières, ces deux attentats ont causé d'énormes dégâts. Depuis mai 2003, malgré la surveillance renforcée autour des représentations et intérêts français, c’est la deuxième vague d’attentat qui perturbe la tranquillité des ressortissants français au Togo. Ce genre d’actions de s’en prendre à ses hôtes est nouveau au Togo qui est un pays d’une hospitalité exceptionnelle. Pour la majorité des Togolais, la responsabilité de la France et de son président Jacques Chirac dans la crise togolaise est évidente, car il faut reconnaître sans fausse naïveté son influence dans le maintien du dictateur Eyadéma.
Depuis mercredi, c’est le silence autour des ces deux attentats; ni les autorités togolaises, ni la presse gouvernementale, ni l’ambassade de France, ni l’agence France presse (AFP) ne traitent l’information. Seule la rédaction de Radio France Internationale (RFI) en parle brièvement dans son édition de samedi soir. Que cache ce black-out sur ces graves événements? Manipulation ou prise de conscience ?
La Rédaction
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23/07/2003
Attentats contre les intérêts français à Lomé
Un signal fort en guise d’avertissement au gouvernement français pour une partie de la population, un acte de vandalisme pour une autre.
Ce qui est sur c’est qu’il s’est produit un événement annonciateur de l’avenir incertain de la vie politique au Togo.
Attentats contre le lycée et le Centre Culturel Français doivent permettre à la communauté internationale de savoir qu’il y’a un mécontement quelque part. Il est maintenant tant de faire la part des choses. Nul ne peut se rejouir de l’embrasement du Togo.
Quelle est la part de responsabilité du pouvoir de Lomé et celle de l’opposition politique dans la gestion du pays ? Dans tout ceci, c’est le peuple qui est marginalisé.
Le RPT gouverne selon le plan et l’aspiration de ce parti, une partie de la population est exclue- Le people ne gouverne pas- L’opposition togolaise dans sa lutte pour la conquête du pouvoir a facilité, par son absence au parlement, la tâche au Parti-Etat de modifier, selon ses intérêts, la constitution. Un parlement qui n’est qu’un substitut du peuple. Le peuple ne décide pas. Nous savons tous le résultat de la modification de cette constitution : Reélection approuvée ou contestée, selon les tendances, du général-président. Victoire réclamée de l’UFC par l’ensemble des partis de l’opposition.
Le Togo est devenu un terrain de Ping-pong oú le jeux politique se joue entre un certain nombre de personnes. Le peuple toujours exclu, alors que la solution se trouve au niveau de ce peuple. Election ou pas élection, la solution ne sera toujours pas trouvée tant que le peuple n’exerce pas le pouvoir.
Quel que soit le résultat obtenu par l’enquête sur les attentats contre les intérêts français, les tensions ne seront pas baissées car ces résultats ne seront jamais fiables. Même s’ils le sont, les motifs derrière cet acte ne pourront pas être arrêtés.
Alors quelle solution faut-il pour sortir le Togo de cette impasse ?
Le Mouvement Togolais pour la Cause Commuine (MTCC) invite tout le peuple togolais à souscrire aux principes de la Troisième Théorie Universelle qui défend la cause populaire. Ces principes qui exhortent le people à exercer le pouvoir, condamnent la violence et conspiration et adoptent le dialogue comme méthode d’action.
Le Coordinateur Général (MTCC)
SOGLO Yao Félix
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FOOTBALL
Mondial 2010 : le face-à-face Wade-Mandela
Une équipe coachée par Wade et comprenant Platini et Zidane, l’autre dirigée par Mandela, avec comme meneur David Beckham, assurément la compétition entre le Maroc et l’Afrique du Sud sera âpre.
Nelson Madela, un momument politique, qui a passé 27 ans dans les sinistres geôles du régime raciste de Botha d’où il sortit pour, non pas seulement prendre le pouvoir, mais surtout administrer une belle leçon de sagesse, d’humanité et de classe. A ma gauche, Me Abdoulaye Wade, 26 ans d’opposition républicaine, plusieurs fois embastillé, chantre de l’accession par la voie démocratique au pouvoir à l’ère des coups d’Etat militaires, vainqueur chevaleresque qui chargea son adversaire de le représenter à un sommet de l’Oua. Deux personnalités, deux avocats, deux politiques, deux itinéraires, chargés chacun de défendre la candidature d’un pays africain dans la compétition pour abriter la Coupe de monde de football en 2010.
Le président Nelson Mandela est le plus prestigieux soutien de son pays, l’Afrique du Sud. Il a déjà fait plusieurs voyages en Suisse et sillonné le monde pour rallier le maximum de voix pour l’Afrique du Sud. Il a, à ses côtés, Desmond Tutu et Thabo Mbecki. Alors que le royaume chérifien, le Maroc, a, lui, choisi le président Abdoulaye Wade. Les diplomaties des deux pays, qui s’activent depuis quelques années déjà, ont voulu chacune mettre le maximum d’atouts de son côté. Le Maroc a voulu donner un cachet africain prononcé, un tantinet "Nepad", à sa candidature. D’où le choix porté sur le chef de l’Etat sénégalais. Un choix nullement fortuit. Qu’il suffise de se rappeler que, lors des regrettables événements survenus entre le Sénégal et la Mauritanie, en 1989, après le rappel de l’ambassadeur sénégalais à Dakar, c’est le Maroc qui représentait les intérêts du Sénégal en Mauritanie. Ce qui est tout un symbole !
En plus du président Wade, "membre" de la délégation marocaine, Zinedine Zidane, Michel Platini et l’actrice française d’origine arabe Isabelle Adjani vont défendre la cause de Rabat. Avec le soutien de pays comme la France, les Etats-Unis et l’Espagne.
Que le président Wade affiche si officiellement sa préférence pour le Maroc, n’est-il pas pour jeter une ombre dans les relations entre le Sénégal et les autres pays africains candidats ? Il semble que non. D’abord, parce que c’est le Maroc qui a sollicité Wade, ensuite parce que tout cela est pris avec sportivité par les uns et les autres. "Il y aura un seul vainqueur, l’Afrique qui va enfin organiser la Coupe du monde", dit-on dans les cercles officiels.
Côté sud-africain, on n’a pas non plus lésiné sur les moyens pour constituer une équipe de choc. Aux côtés de Nelson Mandela, on retrouvera le couple aussi sportif que mondain, les Beckham. Beckham opposé à Zidane, le meilleur arbitre serait peut-être l’entraîneur de leur club, le Real de Madrid.